Esaïe 40
Mercredi 29 novembre 2006 //
Le texte du livre d’Esaïe
Esaïe chapitre 40
- Consolez, consolez mon peuple, Dit votre Dieu.
- Parlez au cœur de Jérusalem, et criez lui Que sa servitude est finie, Que son iniquité est expiée, Qu’elle a reçu de la main de l’Éternel Au double de tous ses péchés.
- Une voix crie : Préparez au désert le chemin de l’Éternel, Aplanissez dans les lieux arides Une route pour notre Dieu.
- Que toute vallée soit exhaussée, Que toute montagne et toute colline soient abaissées ! Que les coteaux se changent en plaines, Et les défilés étroits en vallons !
- Alors la gloire de l’Éternel sera révélée, Et au même instant toute chair la verra ; Car la bouche de l’Éternel a parlé.
- Une voix dit : Crie ! -Et il répond : Que crierai-je ? Toute chair est comme l’herbe, Et tout son éclat comme la fleur des champs.
- L’herbe sèche, la fleur tombe, Quand le vent de l’Éternel souffle dessus. -Certainement le peuple est comme l’herbe :
- L’herbe sèche, la fleur tombe ; Mais la parole de notre Dieu subsiste éternellement.
- Monte sur une haute montagne, Sion, pour publier la bonne nouvelle ; Élève avec force ta voix, Jérusalem, pour publier la bonne nouvelle ; Élève ta voix, ne crains point, Dis aux villes de Juda : Voici votre Dieu !
- Voici, le Seigneur, l’Éternel vient avec puissance, Et de son bras il commande ; Voici, le salaire est avec lui, Et les rétributions le précèdent.
- Comme un berger, il paîtra son troupeau, Il prendra les agneaux dans ses bras, Et les portera dans son sein ; Il conduira les brebis qui allaitent.
- Qui a mesuré les eaux dans le creux de sa main, Pris les dimensions des cieux avec la paume, Et ramassé la poussière de la terre dans un tiers de mesure ? Qui a pesé les montagnes au crochet, Et les collines à la balance ?
- Qui a sondé l’esprit de l’Éternel, Et qui l’a éclairé de ses conseils ?
- Avec qui a-t-il délibéré pour en recevoir de l’instruction ? Qui lui a appris le sentier de la justice ? Qui lui a enseigné la sagesse, Et fait connaître le chemin de l’intelligence ?
- Voici, les nations sont comme une goutte d’un seau, Elles sont comme de la poussière sur une balance ; Voici, les îles sont comme une fine poussière qui s’envole.
- Le Liban ne suffit pas pour le feu, Et ses animaux ne suffisent pas pour l’holocauste.
- Toutes les nations sont devant lui comme un rien, Elles ne sont pour lui que néant et vanité.
- A qui voulez-vous comparer Dieu ? Et quelle image ferez-vous son égale ?
- C’est un ouvrier qui fond l’idole, Et c’est un orfèvre qui la couvre d’or, Et y soude des chaînettes d’argent.
- Celui que la pauvreté oblige à donner peu Choisit un bois qui résiste à la vermoulure ; Il se procure un ouvrier capable, Pour faire une idole qui ne branle pas.
- Ne le savez-vous pas ? ne l’avez-vous pas appris ? Ne vous l’a-t-on pas fait connaître dès le commencement ? N’avez-vous jamais réfléchi à la fondation de la terre ?
- C’est lui qui est assis au-dessus du cercle de la terre, Et ceux qui l’habitent sont comme des sauterelles ; Il étend les cieux comme une étoffe légère, Il les déploie comme une tente, pour en faire sa demeure.
- C’est lui qui réduit les princes au néant, Et qui fait des juges de la terre une vanité ;
- Ils ne sont pas même plantés, pas même semés, Leur tronc n’a pas même de racine en terre : Il souffle sur eux, et ils se dessèchent, Et un tourbillon les emporte comme le chaume.
- A qui me comparerez-vous, pour que je lui ressemble ? Dit le Saint.
- Levez vos yeux en haut, et regardez ! Qui a créé ces choses ? Qui fait marcher en ordre leur armée ? Il les appelle toutes par leur nom ; Par son grand pouvoir et par sa force puissante, Il n’en est pas une qui fasse défaut.
- Pourquoi dis-tu, Jacob, Pourquoi dis-tu, Israël : Ma destinée est cachée devant l’Éternel, Mon droit passe inaperçu devant mon Dieu ?
- Ne le sais-tu pas ? ne l’as-tu pas appris ? C’est le Dieu d’éternité, l’Éternel, Qui a créé les extrémités de la terre ; Il ne se fatigue point, il ne se lasse point ; On ne peut sonder son intelligence.
- Il donne de la force à celui qui est fatigué, Et il augmente la vigueur de celui qui tombe en défaillance.
- Les adolescents se fatiguent et se lassent, Et les jeunes hommes chancellent ;
- Mais ceux qui se confient en l’Éternel renouvellent leur force. Ils prennent le vol comme les aigles ; Ils courent, et ne se lassent point, Ils marchent, et ne se fatiguent point.