2 Samuel 22
Mardi 5 décembre 2006 //
2 Samuel
Deuxième Livre de Samuel chapitre 22
- David adressa à l’Éternel les paroles de ce cantique, lorsque l’Éternel l’eut délivré de la main de tous ses ennemis et de la main de Saül.
- Il dit : L’Éternel est mon rocher, ma forteresse, mon libérateur.
- Dieu est mon rocher, où je trouve un abri, Mon bouclier et la force qui me sauve, Ma haute retraite et mon refuge. O mon Sauveur ! tu me garantis de la violence.
- Je m’écrie : Loué soit l’Éternel ! Et je suis délivré de mes ennemis.
- Car les flots de la mort m’avaient environné, Les torrents de la destruction m’avaient épouvanté ;
- Les liens du sépulcre m’avaient entouré, Les filets de la mort m’avaient surpris.
- Dans ma détresse, j’ai invoqué l’Éternel, J’ai invoqué mon Dieu ; De son palais, il a entendu ma voix, Et mon cri est parvenu à ses oreilles.
- La terre fut ébranlée et trembla, Les fondements des cieux frémirent, Et ils furent ébranlés, parce qu’il était irrité.
- Il s’élevait de la fumée dans ses narines, Et un feu dévorant sortait de sa bouche : Il en jaillissait des charbons embrasés.
- Il abaissa les cieux, et il descendit : Il y avait une épaisse nuée sous ses pieds.
- Il était monté sur un chérubin, et il volait, Il paraissait sur les ailes du vent.
- Il faisait des ténèbres une tente autour de lui, Il était enveloppé d’amas d’eaux et de sombres nuages.
- De la splendeur qui le précédait S’élançaient des charbons de feu.
- L’Éternel tonna des cieux, Le Très Haut fit retentir sa voix ;
- Il lança des flèches et dispersa mes ennemis, La foudre, et les mit en déroute.
- Le lit de la mer apparut, Les fondements du monde furent découverts, Par la menace de l’Éternel, Par le bruit du souffle de ses narines.
- Il étendit sa main d’en haut, il me saisit, Il me retira des grandes eaux ;
- Il me délivra de mon adversaire puissant, De mes ennemis qui étaient plus forts que moi.
- Ils m’avaient surpris au jour de ma détresse, Mais l’Éternel fut mon appui.
- Il m’a mis au large, Il m’a sauvé, parce qu’il m’aime.
- L’Éternel m’a traité selon ma droiture, Il m’a rendu selon la pureté de mes mains ;
- Car j’ai observé les voies de l’Éternel, Et je n’ai point été coupable envers mon Dieu.
- Toutes ses ordonnances ont été devant moi, Et je ne me suis point écarté de ses lois.
- J’ai été sans reproche envers lui, Et je me suis tenu en garde contre mon iniquité.
- Aussi l’Éternel m’a rendu selon ma droiture, Selon ma pureté devant ses yeux.
- Avec celui qui est bon tu te montres bon, Avec l’homme droit tu agis selon ta droiture,
- Avec celui qui est pur tu te montres pur, Et avec le pervers tu agis selon sa perversité.
- Tu sauves le peuple qui s’humilie, Et de ton regard, tu abaisses les orgueilleux.
- Oui, tu es ma lumière, ô Éternel ! L’Éternel éclaire mes ténèbres.
- Avec toi je me précipite sur une troupe en armes, Avec mon Dieu je franchis une muraille.
- Les voies de Dieu sont parfaites, La parole de l’Éternel est éprouvée ; Il est un bouclier pour tous ceux qui se confient en lui.
- Car qui est Dieu, si ce n’est l’Éternel ? Et qui est un rocher, si ce n’est notre Dieu ?
- C’est Dieu qui est ma puissante forteresse, Et qui me conduit dans la voie droite.
- Il rend mes pieds semblables à ceux des biches, Et il me place sur mes lieux élevés.
- Il exerce mes mains au combat, Et mes bras tendent l’arc d’airain.
- Tu me donnes le bouclier de ton salut, Et je deviens grand par ta bonté.
- Tu élargis le chemin sous mes pas, Et mes pieds ne chancellent point.
- Je poursuis mes ennemis, et je les détruis ; Je ne reviens pas avant de les avoir anéantis.
- Je les anéantis, je les brise, et ils ne se relèvent plus ; Ils tombent sous mes pieds.
- Tu me ceins de force pour le combat, Tu fais plier sous moi mes adversaires.
- Tu fais tourner le dos à mes ennemis devant moi, Et j’extermine ceux qui me haïssent.
- Ils regardent autour d’eux, et personne pour les sauver ! Ils crient à l’Éternel, et il ne leur répond pas !
- Je les broie comme la poussière de la terre, Je les écrase, je les foule, comme la boue des rues.
- Tu me délivres des dissensions de mon peuple ; Tu me conserves pour chef des nations ; Un peuple que je ne connaissais pas m’est asservi.
- Les fils de l’étranger me flattent, Ils m’obéissent au premier ordre.
- Les fils de l’étranger sont en défaillance, Ils tremblent hors de leurs forteresses.
- Vive l’Éternel est vivant, et béni soit mon rocher ! Que Dieu, le rocher de mon salut, soit exalté,
- Le Dieu qui est mon vengeur, Qui m’assujettit les peuples,
- Et qui me fait échapper à mes ennemis ! Tu m’élèves au-dessus de mes adversaires, Tu me délivres de l’homme violent.
- C’est pourquoi je te louerai parmi les nations, ô Éternel ! Et je chanterai à la gloire de ton nom.
- Il accorde de grandes délivrances à son roi, Et il fait miséricorde à son oint, A David, et à sa postérité, pour toujours.