Esaïe 63
Jeudi 30 novembre 2006 //
Le texte du livre d’Esaïe
Esaïe chapitre 63
- Quel est ce guerrier qui vient d’Édom, De Botsra, en vêtements rouges, En habits éclatants, Et se redressant avec fierté dans la plénitude de sa force ? -C’est moi qui ai promis le salut, Qui ai le pouvoir de délivrer. -
- Pourquoi tes habits sont-ils rouges, Et tes vêtements comme les vêtements de celui qui foule dans la cuve ? -
- J’ai été seul à fouler au pressoir, Et nul homme d’entre les peuples n’était avec moi ; Je les ai foulés dans ma colère, Je les ai écrasés dans ma fureur ; Leur sang a jailli sur mes vêtements, Et j’ai souillé tous mes habits.
- Car un jour de vengeance était dans mon cœur, Et l’année de mes rachetés est venue.
- Je regardais, et personne pour m’aider ; J’étais étonné, et personne pour me soutenir ; Alors mon bras m’a été en aide, Et ma fureur m’a servi d’appui.
- J’ai foulé des peuples dans ma colère, Je les ai rendus ivres dans ma fureur, Et j’ai répandu leur sang sur la terre.
- Je publierai les grâces de l’Éternel, les louanges de l’Éternel, D’après tout ce que l’Éternel a fait pour nous ; Je dirai sa grande bonté envers la maison d’Israël, Qu’il a traitée selon ses compassions et la richesse de son amour.
- Il avait dit : Certainement ils sont mon peuple, Des enfants qui ne seront pas infidèles ! Et il a été pour eux un sauveur.
- Dans toutes leurs détresses ils n’ont pas été sans secours, Et l’ange qui est devant sa face les a sauvés ; Il les a lui-même rachetés, dans son amour et sa miséricorde, Et constamment il les a soutenus et portés, aux anciens jours.
- Mais ils ont été rebelles, ils ont attristé son esprit saint ; Et il est devenu leur ennemi, il a combattu contre eux.
- Alors son peuple se souvint des anciens jours de Moïse : Où est celui qui les fit monter de la mer, Avec le berger de son troupeau ? Où est celui qui mettait au milieu d’eux son esprit saint ;
- Qui dirigea la droite de Moïse, Par son bras glorieux ; Qui fendit les eaux devant eux, Pour se faire un nom éternel ;
- Qui les dirigea au travers des flots, Comme un coursier dans le désert, Sans qu’ils bronchassent ?
- Comme la bête qui descend dans la vallée, L’esprit de l’Éternel les a menés au repos. C’est ainsi que tu as conduit ton peuple, Pour te faire un nom glorieux.
- Regarde du ciel, et vois, De ta demeure sainte et glorieuse : Où sont ton zèle et ta puissance ? Le frémissement de tes entrailles et tes compassions Ne se font plus sentir envers moi.
- Tu es cependant notre père, Car Abraham ne nous connaît pas, Et Israël ignore qui nous sommes ; C’est toi, Éternel, qui es notre père, Qui, dès l’éternité, t’appelles notre sauveur.
- Pourquoi, ô Éternel, nous fais-tu errer loin de tes voies, Et endurcis-tu notre cœur contre ta crainte ? Reviens, pour l’amour de tes serviteurs, Des tribus de ton héritage !
- Ton peuple saint n’a possédé le pays que peu de temps ; Nos ennemis ont foulé ton sanctuaire.
- Nous sommes depuis longtemps comme un peuple que tu ne gouvernes pas, Et qui n’est point appelé de ton nom...
Oh ! si tu déchirais les cieux, et si tu descendais, Les montagnes s’ébranleraient devant toi,