1 Corinthiens 8

Mardi 21 novembre 2006 // Le texte de 1 Corinthiens

Première Épître aux Corinthiens chapitre 8

Pour ce qui concerne les (viandes) sacrifiées aux idoles, nous savons que tous, nous avons de la connaissance. — La connaissance enorgueillit, mais l’amour édifie. Si quelqu’un pense connaître quelque chose, il n’a pas encore connu comme il faut connaître. Mais si quelqu’un aime Dieu, celui-là est connu de lui. — A propos donc de la consommation des viandes sacrifiées aux idoles, nous savons qu’il n’y a pas d’idole dans le monde, et qu’il n’y a qu’un seul Dieu. Car, quoiqu’il y ait ce qu’on appelle des dieux, soit dans le ciel, soit sur la terre, — et de fait il y a beaucoup de dieux et beaucoup de seigneurs, — néanmoins pour nous, il n’y a qu’un seul Dieu, le Père, de qui viennent toutes choses, et pour qui nous sommes, et un seul Seigneur, Jésus-Christ, par qui sont toutes choses et par qui nous sommes. Mais tous n’ont pas cette connaissance. En effet, quelques-uns, retenus encore par l’habitude à l’égard de l’idole, mangent de ces viandes en tant que sacrifiées, et leur conscience qui est faible en est souillée. Ce n’est pas un aliment qui nous rapprochera de Dieu : si nous n’en mangeons pas, nous n’avons rien de moins ; si nous en mangeons, nous n’avons rien de plus. Prenez garde, toutefois, que votre droit ne devienne une pierre d’achoppement pour les faibles. Car si quelqu’un te voit, toi qui as de la connaissance, assis à table dans un temple d’idoles, sa conscience, à lui qui est faible, ne le portera-t-elle pas à manger des viandes sacrifiées aux idoles ? Et ainsi le faible périt par ta connaissance, le frère pour lequel Christ est mort ! En péchant de la sorte contre les frères et en heurtant leur conscience faible, vous péchez contre Christ. C’est pourquoi, si un aliment fait tomber mon frère, jamais plus je ne mangerai de viande, afin de ne pas faire tomber mon frère.

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