1 Corinthiens 4

Mardi 21 novembre 2006 // Le texte de 1 Corinthiens

Première Épître de Paul aux Corinthiens chapitre 4

Ainsi, qu’on nous regarde comme des serviteurs de Christ et des administrateurs des mystères de Dieu. Du reste, ce qu’on demande des administrateurs, c’est que chacun soit trouvé fidèle. Pour moi, il m’importe fort peu d’être jugé par vous, ou par une juridiction humaine. Je ne me juge pas non plus moi-même, car je n’ai rien sur la conscience ; mais ce n’est pas pour cela que je suis justifié. Celui qui me juge, c’est le Seigneur. C’est pourquoi ne jugez de rien avant le temps, avant la venue du Seigneur, qui mettra en lumière ce qui est caché dans les ténèbres, et qui manifestera les desseins des cœurs. Alors la louange de chacun viendra de la part de Dieu. Frères, j’ai usé de ces images à propos d’Apollos et de moi, à cause de vous. Vous apprendrez ainsi, en nos personnes, à ne pas aller au-delà de ce qui est écrit, et nul de vous ne s’enorgueillira en prenant parti pour l’un contre l’autre. Car qui est-ce qui te distingue ? Qu’as-tu que tu n’aies reçu ? Et si tu l’as reçu, pourquoi te glorifies-tu, comme si tu ne l’avais pas reçu ? Déjà vous êtes rassasiés, déjà vous êtes riches, sans nous vous avez commencé à régner ! Et puissiez-vous régner en effet, afin que nous aussi nous régnions avec vous ! Car Dieu, ce me semble, a fait de nous, apôtres, les derniers des hommes, des condamnés à mort en quelque sorte, puisque nous avons été en spectacle au monde, aux anges et aux hommes. Nous sommes fous à cause de Christ, mais vous, vous êtes sages en Christ ; nous sommes faibles, mais vous êtes forts. Vous êtes glorieux, et nous sommes déshonorés ! Jusqu’à cette heure, nous sommes exposés à la faim, à la soif, au dénuement, aux coups, à une vie errante ; nous nous fatiguons à travailler de nos propres mains ; insultés, nous bénissons ; persécutés, nous supportons ; calomniés, nous consolons ; nous sommes devenus les balayures du monde, le rebut de tous, jusqu’à maintenant. Ce n’est pas pour vous faire honte que j’écris cela ; mais je vous avertis comme mes enfants bien-aimés. En effet, quand vous auriez dix mille précepteurs en Christ, vous n’avez cependant pas plusieurs pères, puisque c’est moi qui vous ai engendrés en Christ- [Jésus] par l’Évangile. Je vous exhorte donc ; soyez mes imitateurs. A cet effet, je vous ai envoyé Timothée, qui est mon enfant bien-aimé et fidèle dans le Seigneur ; il vous rappellera mes voies en Christ, telles que je les enseigne partout dans toutes les Églises. Quelques-uns se sont enorgueillis, comme si je ne devais pas aller chez vous. Mais j’irai bientôt chez vous, si c’est la volonté du Seigneur, et je connaîtrai, non les paroles, mais la puissance de ces orgueilleux. Car le royaume de Dieu ne consiste pas en paroles, mais en puissance. Que voulez-vous ? Que j’aille chez vous avec un fouet, ou avec amour et dans un esprit de douceur ?

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