Je veux faire ta volonté, mon Dieu ! (Psaume 40, verset 9)

Transforme mes attitudes... à l’exemple de Joseph

Première partie : l’exemple de Joseph

Mercredi 21 décembre 2005 // Etudes de la Bible

La première étude de cette série « Je veux faire Ta volonté, mon Dieu ! » s’intitule Transforme mes attitudes... à l’exemple de Joseph

Références bibliques à lire : Genèse 37, versets 39 à 50 et Psaume 105, versets 17 à 23

1. Quand mes rêves s’effondrent, Dieu m’aidera à reconstruire...

Joseph a vécu l’effondrement total de ses rêves. Il a vécu des injustices très grandes, mais il a su surmonter le mal en faisant le bien.

Genèse 39, verset 3 : « L’Éternel était avec lui : tout ce qu’il entreprenait, l’Éternel le faisait réussir. »

Joseph a choisi de faire pour le mieux. Dans l’épreuve, il ne s’est pas révolté et n’est pas tombé en dépression. Il a reconstruit sa vie avec l’aide et la bénédiction de Dieu.

Grace à 3 séismes dans sa vie, Dieu va mettre en place le moyen de sauver sa famille et beaucoup d’hommes. Les questions qui se posent à nous sont les suivantes :

- Comment est-ce que je réagis devant des rêves démolis ?
- Comment puis-je trouver le courage de reconstruire ?

Attitude admirable de Joseph. Il aurait pu être écrasé, devenir un homme amer, mais il a accordé le pardon.

Comment Dieu peut transformer mes attitudes envers les évènements et les personnes qui me font du mal ?

Suivant l’exemple donné par Joseph, il me faut coopérer avec Dieu pour transformer le mal en bien. Je ne peux rien changer au passé, mais mes choix sont importants pour l’avenir.

« Faites tout sans murmures ni discussion »

Nous devons ressembler à des flambeaux pour montrer la voie à d’autres.

- I Pierre, chapitre 1, verset 6 : L’épreuve n’est que temporaire.
- verset 13 : ce n’est que peu de choses en comparaison de la gloire qui nous attend.
- Chapitre 2, versets 19 à 24 : chaque épreuve nous accorde une occasion de partager les souffrances de Christ.

Je dois me réjouir de participer aux souffrances de Christ. Dieu ne permet jamais les épreuves gratuitement. Elles ne sont pas là pour me détruire. Dieu veut me purifier et m’amener à ressembler à l’image de son Fils. Il me faut faire l’inventaire de ce qu’il me reste après l’épreuve.

N’oublions pas qu’à la fin de l’histoire de Joseph, le rêve éffondré s’est finalement réalisé. Si j’ai accepté Jésus-Christ dans ma vie, je possède un trésor entre mes mains. De plus le Saint-Esprit est aussi présent.

Rappelons-nous des promesses de notre Père Céleste dans Esaïe, chapitre 61 : la joie doit remplacer le deuil. Il faut prendre la résolution de tourner la page et de reconstruire, sachant que le Seigneur a un dessein bienveillant pour chacun d’entre nous. Il nous a donné des dons que nous devons utiliser.

2. Quand je subis l’injustice, Dieu m’aidera à vaincre

I Pierre, chapitre 5 versets 10 et 11 : « Le Dieu de toute grâce...vous formera Lui-même, vous fortifiera, vous rendra inébranlable »

Dieu a utilisé ces 2 injustices pour former Joseph et le mettre en position 13 ans plus tard de sauver ses frères :
- la cruelle trahision de ses frères,
- Potiphar qui l’accuse faussement.

Joseph a su réagir de façon positive face à l’injustice :
- Il a montré l’angoisse de son âme et il demandait grâce.
- Il est resté fidèle à Dieu. Injustement en prison, il gardait sa confiance en Dieu.
- En prison, il subit encore une injustice [1].

Il s’agit d’un troisième séisme qui va le propulser vers la gloire. Néanmoins, Joseph rend toujours le bien pour le mal. Il va manifester un amour lucide qui mène à la repentance.
- Joseph décide de sonder le cœur de ses frères avant de se dévoiler.
- Joseph constate que ses frères ont vraiment changé.

Genèse chapitre 42, versets 21 à 23 ; chapitre 45 verset 7 à 8 ;
chapitre 50 verset 19 à 20.

Ces passages montrent l’importance de nos attitudes envers la souffrance. Quand je subis personnellement une injustice, je dois refuser d’être une victime et de me laisser écraser. Dieu transforme les catastrophes en victoire.

Le pardon de Joseph : L’offensé et l’offenseur sont libérés lors du pardon.

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