Esaïe 23
Mercredi 29 novembre 2006 //
Le texte du livre d’Esaïe
Esaïe chapitre 23
- Oracle sur Tyr. Lamentez-vous, navires de Tarsis ! Car elle est détruite : plus de maisons ! plus d’entrée ! C’est du pays de Kittim que la nouvelle leur en est venue.
- Soyez muets d’effroi, habitants de la côte, Que remplissaient les marchands de Sidon, parcourant la mer !
- A travers les vastes eaux, le blé du Nil, La moisson du fleuve, était pour elle un revenu ; Elle était le marché des nations.
- Sois confuse, Sidon ! Car ainsi parle la mer, la forteresse de la mer : Je n’ai point eu de douleurs, je n’ai point enfanté, Je n’ai point nourri de jeunes gens, ni élevé de jeunes filles.
- Quand les Égyptiens sauront la nouvelle, Ils trembleront en apprenant la chute de Tyr.
- Passez à Tarsis, Lamentez-vous, habitants de la côte !
- Est-ce là votre ville joyeuse ? Elle avait une origine antique, Et ses pieds la mènent séjourner au loin.
- Qui a pris cette résolution contre Tyr, la dispensatrice des couronnes, Elle dont les marchands étaient des princes, Dont les commerçants étaient les plus riches de la terre ?
- C’est l’Éternel des armées qui a pris cette résolution, Pour blesser l’orgueil de tout ce qui brille, Pour humilier tous les grands de la terre.
- Parcours librement ton pays, pareille au Nil, Fille de Tarsis ! Plus de joug !
- L’Éternel a étendu sa main sur la mer ; Il a fait trembler les royaumes ; Il a ordonné la destruction des forteresses de Canaan.
- Il a dit : Tu ne te livreras plus à la joie, Vierge déshonorée, fille de Sidon ! Lève-toi, passe au pays de Kittim ! Même là, il n’y aura pas de repos pour toi.
- Vois les Chaldéens, qui n’étaient pas un peuple, Ces habitants du désert, pour qui l’Assyrien a fondé un pays ; Ils élèvent des tours, ils renversent les palais de Tyr, Ils les mettent en ruines.
- Lamentez-vous, navires de Tarsis ! Car votre forteresse est détruite !
- En ce temps-là, Tyr tombera dans l’oubli soixante-dix ans, Ce que dure la vie d’un roi. Au bout de soixante-dix ans, il en sera de Tyr Comme de la prostituée dont parle la chanson : -
- Prends la harpe, parcours la ville, Prostituée qu’on oublie ! Joue bien, répète tes chants, Pour qu’on se souvienne de toi ! -
- Au bout de soixante-dix ans, l’Éternel visitera Tyr, Et elle retournera à son salaire impur ; Elle se prostituera à tous les royaumes de la terre, Sur la face du monde.
- Mais son gain et son salaire impur seront consacrés à l’Éternel, Ils ne seront ni entassés ni conservés ; Car son gain fournira pour ceux qui habitent devant l’Éternel Une nourriture abondante et des vêtements magnifiques.