Esaïe 28
Mercredi 29 novembre 2006 //
Le texte du livre d’Esaïe
Esaïe chapitre 28
- Malheur à la couronne superbe des ivrognes d’Éphraïm, A la fleur fanée, qui fait l’éclat de sa parure, Sur la cime de la fertile vallée de ceux qui s’enivrent !
- Voici venir, de la part du Seigneur, un homme fort et puissant, Comme un orage de grêle, un ouragan destructeur, Comme une tempête qui précipite des torrents d’eaux : Il la fait tomber en terre avec violence.
- Elle sera foulée aux pieds, La couronne superbe des ivrognes d’Éphraïm ;
- Et la fleur fanée, qui fait l’éclat de sa parure, Sur la cime de la fertile vallée, Sera comme une figue hâtive qu’on aperçoit avant la récolte, Et qui, à peine dans la main, est aussitôt avalée.
- En ce jour, l’Éternel des armées sera Une couronne éclatante et une parure magnifique Pour le reste de son peuple,
- Un esprit de justice pour celui qui est assis au siège de la justice, Et une force pour ceux qui repoussent l’ennemi jusqu’à ses portes.
- Mais eux aussi, ils chancellent dans le vin, Et les boissons fortes leur donnent des vertiges ; Sacrificateurs et prophètes chancellent dans les boissons fortes, Ils sont absorbés par le vin, Ils ont des vertiges à cause des boissons fortes ; Ils chancellent en prophétisant, Ils vacillent en rendant la justice.
- Toutes les tables sont pleines de vomissements, d’ordures ; Il n’y a plus de place. -
- A qui veut-on enseigner la sagesse ? A qui veut-on donner des leçons ? Est-ce à des enfants qui viennent d’être sevrés, Qui viennent de quitter la mamelle ?
- Car c’est précepte sur précepte, précepte sur précepte, Règle sur règle, règle sur règle, Un peu ici, un peu là. -
- Hé bien ! c’est par des hommes aux lèvres balbutiantes Et au langage barbare Que l’Éternel parlera à ce peuple.
- Il lui disait : Voici le repos, Laissez reposer celui qui est fatigué ; Voici le lieu du repos ! Mais ils n’ont point voulu écouter.
- Et pour eux la parole de l’Éternel sera Précepte sur précepte, précepte sur précepte, Règle sur règle, règle sur règle, Un peu ici, un peu là, Afin qu’en marchant ils tombent à la renverse et se brisent, Afin qu’ils soient enlacés et pris.
- Écoutez donc la parole de l’Éternel, moqueurs, Vous qui dominez sur ce peuple de Jérusalem !
- Vous dites : Nous avons fait une alliance avec la mort, Nous avons fait un pacte avec le séjour des morts ; Quand le fléau débordé passera, il ne nous atteindra pas, Car nous avons la fausseté pour refuge et le mensonge pour abri.
- C’est pourquoi ainsi parle le Seigneur, l’Éternel : Voici, j’ai mis pour fondement en Sion une pierre, Une pierre éprouvée, une pierre angulaire de prix, solidement posée ; Celui qui la prendra pour appui n’aura point hâte de fuir.
- Je ferai de la droiture une règle, Et de la justice un niveau ; Et la grêle emportera le refuge de la fausseté, Et les eaux inonderont l’abri du mensonge.
- Votre alliance avec la mort sera détruite, Votre pacte avec le séjour des morts ne subsistera pas ; Quand le fléau débordé passera, Vous serez par lui foulés aux pieds.
- Chaque fois qu’il passera, il vous saisira ; Car il passera tous les matins, le jour et la nuit, Et son bruit seul donnera l’épouvante.
- Le lit sera trop court pour s’y étendre, Et la couverture trop étroite pour s’en envelopper.
- Car l’Éternel se lèvera comme à la montagne de Peratsim, Il s’irritera comme dans la vallée de Gabaon, Pour faire son œuvre, son œuvre étrange, Pour exécuter son travail, son travail inouï.
- Maintenant, ne vous livrez point à la moquerie, De peur que vos liens ne soient resserrés ; Car la destruction de tout le pays est résolue ; Je l’ai appris du Seigneur, de l’Éternel des armées.
- Prêtez l’oreille, et écoutez ma voix ! Soyez attentifs, et écoutez ma parole !
- Celui qui laboure pour semer laboure-t-il toujours ? Ouvre-t-il et brise-t-il toujours son terrain ?
- N’est-ce pas après en avoir aplani la surface Qu’il répand de la nielle et sème du cumin ; Qu’il met le froment par rangées, L’orge à une place marquée, Et l’épeautre sur les bords ?
- Son Dieu lui a enseigné la marche à suivre, Il lui a donné ses instructions.
- On ne foule pas la nielle avec le traîneau, Et la roue du chariot ne passe pas sur le cumin ; Mais on bat la nielle avec le bâton, Et le cumin avec la verge.
- On bat le blé, Mais on ne le bat pas toujours ; On y pousse la roue du chariot et les chevaux, Mais on ne l’écrase pas.
- Cela aussi vient de l’Éternel des armées ; Admirable est son conseil, et grande est sa sagesse.