Esaïe 26
Mercredi 29 novembre 2006 //
Le texte du livre d’Esaïe
Esaïe chapitre 26
- En ce jour, on chantera ce cantique dans le pays de Juda : Nous avons une ville forte ; Il nous donne le salut pour murailles et pour rempart.
- Ouvrez les portes, Laissez entrer la nation juste et fidèle.
- A celui qui est ferme dans ses sentiments Tu assures la paix, la paix, Parce qu’il se confie en toi.
- Confiez-vous en l’Éternel à perpétuité, Car l’Éternel, l’Éternel est le rocher des siècles.
- Il a renversé ceux qui habitaient les hauteurs, Il a abaissé la ville superbe ; Il l’a abaissée jusqu’à terre, Il lui a fait toucher la poussière.
- Elle est foulée aux pieds, Aux pieds des pauvres, sous les pas des misérables.
- Le chemin du juste est la droiture ; Toi qui es juste, tu aplanis le sentier du juste.
- Aussi nous t’attendons, ô Éternel ! sur la voie de tes jugements ; Notre âme soupire après ton nom et après ton souvenir.
- Mon âme te désire pendant la nuit, Et mon esprit te cherche au dedans de moi ; Car, lorsque tes jugements s’exercent sur la terre, Les habitants du monde apprennent la justice.
- Si l’on fait grâce au méchant, il n’apprend pas la justice, Il se livre au mal dans le pays de la droiture, Et il n’a point égard à la majesté de Dieu.
- Éternel, ta main est puissante : Ils ne l’aperçoivent pas. Ils verront ton zèle pour le peuple, et ils en seront confus ; Le feu consumera tes ennemis.
- Éternel, tu nous donnes la paix ; Car tout ce que nous faisons, C’est toi qui l’accomplis pour nous.
- Éternel, notre Dieu, d’autres maîtres que toi ont dominé sur nous ; Mais c’est grâce à toi seul que nous invoquons ton nom.
- Ceux qui sont morts ne revivront pas, Des ombres ne se relèveront pas ; Car tu les as châtiés, tu les as anéantis, Et tu en as détruit tout souvenir.
- Multiplie le peuple, ô Éternel ! Multiplie le peuple, manifeste ta gloire ; Recule toutes les limites du pays.
- Éternel, ils t’ont cherché, quand ils étaient dans la détresse ; Ils se sont répandus en prières, quand tu les as châtiés.
- Comme une femme enceinte, sur le point d’accoucher, Se tord et crie au milieu de ses douleurs, Ainsi avons-nous été, loin de ta face, ô Éternel !
- Nous avons conçu, nous avons éprouvé des douleurs, Et, quand nous enfantons, ce n’est que du vent : Le pays n’est pas sauvé, Et ses habitants ne sont pas nés.
- Que tes morts revivent ! Que mes cadavres se relèvent ! -Réveillez-vous et tressaillez de joie, habitants de la poussière ! Car ta rosée est une rosée vivifiante, Et la terre redonnera le jour aux ombres.
- Va, mon peuple, entre dans ta chambre, Et ferme la porte derrière toi ; Cache-toi pour quelques instants, Jusqu’à ce que la colère soit passée.
- Car voici, l’Éternel sort de sa demeure, Pour punir les crimes des habitants de la terre ; Et la terre mettra le sang à nu, Elle ne couvrira plus les meurtres.