Esaïe 9
Mercredi 29 novembre 2006 //
Le texte du livre d’Esaïe
Esaïe chapitre 9
- Le peuple qui marchait dans les ténèbres Voit une grande lumière ; Sur ceux qui habitaient le pays de l’ombre de la mort Une lumière resplendit.
- Tu rends le peuple nombreux, Tu lui accordes de grandes joies ; Il se réjouit devant toi, comme on se réjouit à la moisson, Comme on pousse des cris d’allégresse au partage du butin.
- Car le joug qui pesait sur lui, Le bâton qui frappait son dos, La verge de celui qui l’opprimait, Tu les brises, comme à la journée de Madian.
- Car toute chaussure qu’on porte dans la mêlée, Et tout vêtement guerrier roulé dans le sang, Seront livrés aux flammes, Pour être dévorés par le feu.
- Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, Et la domination reposera sur son épaule ; On l’appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix.
- Donner à l’empire de l’accroissement, Et une paix sans fin au trône de David et à son royaume, L’affermir et le soutenir par le droit et par la justice, Dès maintenant et à toujours : Voilà ce que fera le zèle de l’Éternel des armées.
- Le Seigneur envoie une parole à Jacob : Elle tombe sur Israël.
- Tout le peuple en aura connaissance, Éphraïm et les habitants de Samarie, Qui disent avec orgueil et fierté :
- Des briques sont tombées, Nous bâtirons en pierres de taille ; Des sycomores ont été coupés, Nous les remplacerons par des cèdres.
- L’Éternel élèvera contre eux les ennemis de Retsin, Et il armera leurs ennemis,
- Les Syriens à l’orient, les Philistins à l’occident ; Et ils dévoreront Israël à pleine bouche. Malgré tout cela, sa colère ne s’apaise point, Et sa main est encore étendue.
- Le peuple ne revient pas à celui qui le frappe, Et il ne cherche pas l’Éternel des armées.
- Aussi l’Éternel arrachera d’Israël la tête et la queue, La branche de palmier et le roseau, En un seul jour.
- (L’ancien et le magistrat, c’est la tête, Et le prophète qui enseigne le mensonge, c’est la queue.)
- Ceux qui conduisent ce peuple l’égarent, Et ceux qui se laissent conduire se perdent.
- C’est pourquoi le Seigneur ne saurait se réjouir de leurs jeunes hommes, Ni avoir pitié de leurs orphelins et de leurs veuves ; Car tous sont des impies et des méchants, Et toutes les bouches profèrent des infamies. Malgré tout cela, sa colère ne s’apaise point, Et sa main est encore étendue.
- Car la méchanceté consume comme un feu, Qui dévore ronces et épines ; Il embrase l’épaisseur de la forêt, D’où s’élèvent des colonnes de fumée.
- Par la colère de l’Éternel des armées le pays est embrasé, Et le peuple est comme la proie du feu ; Nul n’épargne son frère.
- On pille à droite, et l’on a faim ; On dévore à gauche, et l’on n’est pas rassasié ; Chacun dévore la chair de son bras.
- Manassé dévore Éphraïm, Éphraïm Manassé, Et ensemble ils fondent sur Juda. Malgré tout cela, sa colère ne s’apaise point, Et sa main est encore étendue.