Job 4
Vendredi 1er décembre 2006 //
Job
Job chapitre 4
- Éliphaz de Théman prit la parole et dit :
- Si nous osons ouvrir la bouche, en seras-tu peiné ? Mais qui pourrait garder le silence ?
- Voici, tu as souvent enseigné les autres, Tu as fortifié les mains languissantes,
- Tes paroles ont relevé ceux qui chancelaient, Tu as affermi les genoux qui pliaient.
- Et maintenant qu’il s’agit de toi, tu faiblis ! Maintenant que tu es atteint, tu te troubles !
- Ta crainte de Dieu n’est-elle pas ton soutien ? Ton espérance, n’est-ce pas ton intégrité ?
- Cherche dans ton souvenir : quel est l’innocent qui a péri ? Quels sont les justes qui ont été exterminés ?
- Pour moi, je l’ai vu, ceux qui labourent l’iniquité Et qui sèment l’injustice en moissonnent les fruits ;
- Ils périssent par le souffle de Dieu, Ils sont consumés par le vent de sa colère,
- Le rugissement des lions prend fin, Les dents des lionceaux sont brisées ;
- Le lion périt faute de proie, Et les petits de la lionne se dispersent.
- Une parole est arrivée furtivement jusqu’à moi, Et mon oreille en a recueilli les sons légers.
- Au moment où les visions de la nuit agitent la pensée, Quand les hommes sont livrés à un profond sommeil,
- Je fus saisi de frayeur et d’épouvante, Et tous mes os tremblèrent.
- Un esprit passa près de moi... Tous mes cheveux se hérissèrent...
- Une figure d’un aspect inconnu était devant mes yeux, Et j’entendis une voix qui murmurait doucement :
- L’homme serait-il juste devant Dieu ? Serait-il pur devant celui qui l’a fait ?
- Si Dieu n’a pas confiance en ses serviteurs, S’il trouve de la folie chez ses anges,
- Combien plus chez ceux qui habitent des maisons d’argile, Qui tirent leur origine de la poussière, Et qui peuvent être écrasés comme un vermisseau !
- Du matin au soir ils sont brisés, Ils périssent pour toujours, et nul n’y prend garde ;
- Le fil de leur vie est coupé, Ils meurent, et ils n’ont pas acquis la sagesse.