Esaïe 54
Jeudi 30 novembre 2006 //
Le texte du livre d’Esaïe
Esaïe chapitre 54
- Réjouis-toi, stérile, toi qui n’enfantes plus ! Fais éclater ton allégresse et ta joie, toi qui n’as plus de douleurs ! Car les fils de la délaissée seront plus nombreux Que les fils de celle qui est mariée, dit l’Éternel.
- Élargis l’espace de ta tente ; Qu’on déploie les couvertures de ta demeure : Ne retiens pas ! Allonge tes cordages, Et affermis tes pieux !
- Car tu te répandras à droite et à gauche ; Ta postérité envahira des nations, Et peuplera des villes désertes.
- Ne crains pas, car tu ne seras point confondue ; Ne rougis pas, car tu ne seras pas déshonorée ; Mais tu oublieras la honte de ta jeunesse, Et tu ne te souviendras plus de l’opprobre de ton veuvage.
- Car ton créateur est ton époux : L’Éternel des armées est son nom ; Et ton rédempteur est le Saint d’Israël : Il se nomme Dieu de toute la terre ;
- Car l’Éternel te rappelle comme une femme délaissée et au cœur attristé, Comme une épouse de la jeunesse qui a été répudiée, dit ton Dieu.
- Quelques instants je t’avais abandonnée, Mais avec une grande affection je t’accueillerai ;
- Dans un instant de colère, je t’avais un moment dérobé ma face, Mais avec un amour éternel j’aurai compassion de toi, Dit ton rédempteur, l’Éternel.
- Il en sera pour moi comme des eaux de Noé : J’avais juré que les eaux de Noé ne se répandraient plus sur la terre ; Je jure de même de ne plus m’irriter contre toi Et de ne plus te menacer.
- Quand les montagnes s’éloigneraient, Quand les collines chancelleraient, Mon amour ne s’éloignera point de toi, Et mon alliance de paix ne chancellera point, Dit l’Éternel, qui a compassion de toi.
- Malheureuse, battue de la tempête, et que nul ne console ! Voici, je garnirai tes pierres d’antimoine, Et je te donnerai des fondements de saphir ;
- Je ferai tes créneaux de rubis, Tes portes d’escarboucles, Et toute ton enceinte de pierres précieuses.
- Tous tes fils seront disciples de l’Éternel, Et grande sera la postérité de tes fils.
- Tu seras affermie par la justice ; Bannis l’inquiétude, car tu n’as rien à craindre, Et la frayeur, car elle n’approchera pas de toi.
- Si l’on forme des complots, cela ne viendra pas de moi ; Quiconque se liguera contre toi tombera sous ton pouvoir.
- Voici, j’ai créé l’ouvrier qui souffle le charbon au feu, Et qui fabrique une arme par son travail ; Mais j’ai créé aussi le destructeur pour la briser.
- Toute arme forgée contre toi sera sans effet ; Et toute langue qui s’élèvera en justice contre toi, Tu la condamneras. Tel est l’héritage des serviteurs de l’Éternel, Tel est le salut qui leur viendra de moi, Dit l’Éternel.