Esaïe 42
Mercredi 29 novembre 2006 //
Le texte du livre d’Esaïe
Esaïe chapitre 42
- Voici mon serviteur, que je soutiendrai, Mon élu, en qui mon âme prend plaisir. J’ai mis mon esprit sur lui ; Il annoncera la justice aux nations.
- Il ne criera point, il n’élèvera point la voix, Et ne la fera point entendre dans les rues.
- Il ne brisera point le roseau cassé, Et il n’éteindra point la mèche qui brûle encore ; Il annoncera la justice selon la vérité.
- Il ne se découragera point et ne se relâchera point, Jusqu’à ce qu’il ait établi la justice sur la terre, Et que les îles espèrent en sa loi.
- Ainsi parle Dieu, l’Éternel, Qui a créé les cieux et qui les a déployés, Qui a étendu la terre et ses productions, Qui a donné la respiration à ceux qui la peuplent, Et le souffle à ceux qui y marchent.
- Moi, l’Éternel, je t’ai appelé pour le salut, Et je te prendrai par la main, Je te garderai, et je t’établirai pour traiter alliance avec le peuple, Pour être la lumière des nations,
- Pour ouvrir les yeux des aveugles, Pour faire sortir de prison le captif, Et de leur cachot ceux qui habitent dans les ténèbres.
- Je suis l’Éternel, c’est là mon nom ; Et je ne donnerai pas ma gloire à un autre, Ni mon honneur aux idoles.
- Voici, les premières choses se sont accomplies, Et je vous en annonce de nouvelles ; Avant qu’elles arrivent, je vous les prédis.
- Chantez à l’Éternel un cantique nouveau, Chantez ses louanges aux extrémités de la terre, Vous qui voguez sur la mer et vous qui la peuplez, Iles et habitants des îles !
- Que le désert et ses villes élèvent la voix ! Que les villages occupés par Kédar élèvent la voix ! Que les habitants des rochers tressaillent d’allégresse ! Que du sommet des montagnes retentissent des cris de joie !
- Qu’on rende gloire à l’Éternel, Et que dans les îles on publie ses louanges !
- L’Éternel s’avance comme un héros, Il excite son ardeur comme un homme de guerre ; Il élève la voix, il jette des cris, Il manifeste sa force contre ses ennemis.
- J’ai longtemps gardé le silence, je me suis tu, je me suis contenu ; Je crierai comme une femme en travail, Je serai haletant et je soufflerai tout à la fois.
- Je ravagerai montagnes et collines, Et j’en dessécherai toute la verdure ; Je changerai les fleuves en terre ferme, Et je mettrai les étangs à sec.
- Je ferai marcher les aveugles sur un chemin qu’ils ne connaissent pas, Je les conduirai par des sentiers qu’ils ignorent ; Je changerai devant eux les ténèbres en lumière, Et les endroits tortueux en plaine : Voilà ce que je ferai, et je ne les abandonnerai point.
- Ils reculeront, ils seront confus, Ceux qui se confient aux idoles taillées, Ceux qui disent aux idoles de fonte : Vous êtes nos dieux !
- Sourds, écoutez ! Aveugles, regardez et voyez !
- Qui est aveugle, sinon mon serviteur, Et sourd comme mon messager que j’envoie ? Qui est aveugle, comme l’ami de Dieu, Aveugle comme le serviteur de l’Éternel ?
- Tu as vu beaucoup de choses, mais tu n’y as point pris garde ; On a ouvert les oreilles, mais on n’a point entendu.
- L’Éternel a voulu, pour le bonheur d’Israël, Publier une loi grande et magnifique.
- Et c’est un peuple pillé et dépouillé ! On les a tous enchaînés dans des cavernes, Plongés dans des cachots ; Ils ont été mis au pillage, et personne qui les délivre ! Dépouillés, et personne qui dise : Restitue !
- Qui parmi vous prêtera l’oreille à ces choses ? Qui voudra s’y rendre attentif et écouter à l’avenir ?
- Qui a livré Jacob au pillage, Et Israël aux pillards ? N’est-ce pas l’Éternel ? Nous avons péché contre lui. Ils n’ont point voulu marcher dans ses voies, Et ils n’ont point écouté sa loi.
- Aussi a-t-il versé sur Israël l’ardeur de sa colère Et la violence de la guerre ; La guerre l’a embrasé de toutes parts, et il n’a point compris ; Elle l’a consumé, et il n’y a point pris garde.