Esaïe 51
Jeudi 30 novembre 2006 //
Le texte du livre d’Esaïe
Esaïe chapitre 51
- Écoutez-moi, vous qui poursuivez la justice, Qui cherchez l’Éternel ! Portez les regards sur le rocher d’où vous avez été taillés, Sur le creux de la fosse d’où vous avez été tirés.
- Portez les regards sur Abraham votre père, Et sur Sara qui vous a enfantés ; Car lui seul je l’ai appelé, Je l’ai béni et multiplié.
- Ainsi l’Éternel a pitié de Sion, Il a pitié de toutes ses ruines ; Il rendra son désert semblable à un Éden, Et sa terre aride à un jardin de l’Éternel. La joie et l’allégresse se trouveront au milieu d’elle, Les actions de grâces et le chant des cantiques.
- Mon peuple, sois attentif ! Ma nation, prête-moi l’oreille ! Car la loi sortira de moi, Et j’établirai ma loi pour être la lumière des peuples.
- Ma justice est proche, mon salut va paraître, Et mes bras jugeront les peuples ; Les îles espéreront en moi, Elles se confieront en mon bras.
- Levez les yeux vers le ciel, et regardez en bas sur la terre ! Car les cieux s’évanouiront comme une fumée, La terre tombera en lambeaux comme un vêtement, Et ses habitants périront comme des mouches ; Mais mon salut durera éternellement, Et ma justice n’aura point de fin.
- Écoutez-moi, vous qui connaissez la justice, Peuple, qui as ma loi dans ton cœur ! Ne craignez pas l’opprobre des hommes, Et ne tremblez pas devant leurs outrages.
- Car la teigne les dévorera comme un vêtement, Et la gerce les rongera comme de la laine ; Mais ma justice durera éternellement, Et mon salut s’étendra d’âge en âge.
- Réveille-toi, réveille-toi ! revêts-toi de force, bras de l’Éternel ! Réveille-toi, comme aux jours d’autrefois, Dans les anciens âges ! N’est-ce pas toi qui abattis l’Égypte, Qui transperças le monstre ?
- N’est-ce pas toi qui mis à sec la mer, Les eaux du grand abîme, Qui frayas dans les profondeurs de la mer Un chemin pour le passage des rachetés ?
- Ainsi les rachetés de l’Éternel retourneront, Ils iront à Sion avec chants de triomphe, Et une joie éternelle couronnera leur tête ; L’allégresse et la joie s’approcheront, La douleur et les gémissements s’enfuiront.
- C’est moi, c’est moi qui vous console. Qui es-tu, pour avoir peur de l’homme mortel, Et du fils de l’homme, pareil à l’herbe ?
- Et tu oublierais l’Éternel, qui t’a fait, Qui a étendu les cieux et fondé la terre ! Et tu tremblerais incessamment tout le jour Devant la colère de l’oppresseur, Parce qu’il cherche à détruire ! Où donc est la colère de l’oppresseur ?
- Bientôt celui qui est courbé sous les fers sera délivré ; Il ne mourra pas dans la fosse, Et son pain ne lui manquera pas.
- Je suis l’Éternel, ton Dieu, Qui soulève la mer et fais mugir ses flots. L’Éternel des armées est son nom.
- Je mets mes paroles dans ta bouche, Et je te couvre de l’ombre de ma main, Pour étendre de nouveaux cieux et fonder une nouvelle terre, Et pour dire à Sion : Tu es mon peuple !
- Réveille-toi, réveille-toi ! lève-toi, Jérusalem, Qui as bu de la main de l’Éternel la coupe de sa colère, Qui as bu, sucé jusqu’à la lie la coupe d’étourdissement !
- Il n’y en a aucun pour la conduire De tous les fils qu’elle a enfantés, Il n’y en a aucun pour la prendre par la main De tous les fils qu’elle a élevés.
- Ces deux choses te sont arrivées : -Qui te plaindra ? -Le ravage et la ruine, la famine et l’épée. -Qui suis-je pour te consoler ? -
- Tes fils en défaillance gisaient à tous les coins de rues, Comme le cerf dans un filet, Chargés de la colère de l’Éternel, Des menaces de ton Dieu.
- C’est pourquoi, écoute ceci, malheureuse, Ivre, mais non de vin !
- Ainsi parle ton Seigneur, l’Éternel, Ton Dieu, qui défend son peuple : Voici, je prends de ta main la coupe d’étourdissement, La coupe de ma colère ; Tu ne la boiras plus !
- Je la mettrai dans la main de tes oppresseurs, Qui te disaient : Courbe-toi, et nous passerons ! Tu faisais alors de ton dos comme une terre, Comme une rue pour les passants.