Esaïe 57
Jeudi 30 novembre 2006 //
Le texte du livre d’Esaïe
Esaïe chapitre 57
- Le juste périt, et nul n’y prend garde ; Les gens de bien sont enlevés, et nul ne fait attention Que c’est par suite de la malice que le juste est enlevé.
- Il entrera dans la paix, Il reposera sur sa couche, Celui qui aura suivi le droit chemin.
- Mais vous, approchez ici, fils de l’enchanteresse, Race de l’adultère et de la prostituée !
- De qui vous moquez-vous ? Contre qui ouvrez-vous une large bouche Et tirez-vous la langue ? N’êtes-vous pas des enfants de péché, Une race de mensonge,
- S’échauffant près des térébinthes, sous tout arbre vert, Égorgeant les enfants dans les vallées, Sous des fentes de rochers ?
- C’est dans les pierres polies des torrents qu’est ton partage, Voilà, voilà ton lot ; C’est à elles que tu verses des libations, Que tu fais des offrandes : Puis-je être insensible à cela ?
- C’est sur une montagne haute et élevée que tu dresses ta couche ; C’est aussi là que tu montes pour offrir des sacrifices.
- Tu mets ton souvenir derrière la porte et les poteaux ; Car, loin de moi, tu lèves la couverture et tu montes, Tu élargis ta couche, et tu traites alliance avec eux, Tu aimes leur commerce, tu choisis une place.
- Tu vas auprès du roi avec de l’huile, Tu multiplies tes aromates, Tu envoies au loin tes messagers, Tu t’abaisses jusqu’au séjour des morts.
- A force de marcher tu te fatigues, Et tu ne dis pas : J’y renonce ! Tu trouves encore de la vigueur dans ta main : Aussi n’es-tu pas dans l’abattement.
- Et qui redoutais-tu, qui craignais-tu, pour être infidèle, Pour ne pas te souvenir, te soucier de moi ? Est-ce que je ne garde pas le silence, et depuis longtemps ? C’est pourquoi tu ne me crains pas.
- Je vais publier ta droiture, Et tes œuvres ne te profiteront pas.
- Quand tu crieras, la foule de tes idoles te délivrera-t-elle ? Le vent les emportera toutes, un souffle les enlèvera. Mais celui qui se confie en moi héritera le pays, Et possédera ma montagne sainte.
- On dira : Frayez, frayez, préparez le chemin, Enlevez tout obstacle du chemin de mon peuple !
- Car ainsi parle le Très Haut, Dont la demeure est éternelle et dont le nom est saint : J’habite dans les lieux élevés et dans la sainteté ; Mais je suis avec l’homme contrit et humilié, Afin de ranimer les esprits humiliés, Afin de ranimer les cœurs contrits.
- Je ne veux pas contester à toujours, Ni garder une éternelle colère, Quand devant moi tombent en défaillance les esprits, Les âmes que j’ai faites.
- A cause de son avidité coupable, je me suis irrité et je l’ai frappé, Je me suis caché dans mon indignation ; Et le rebelle a suivi le chemin de son cœur.
- J’ai vu ses voies, Et je le guérirai ; Je lui servirai de guide, Et je le consolerai, lui et ceux qui pleurent avec lui.
- Je mettrai la louange sur les lèvres. Paix, paix à celui qui est loin et à celui qui est près ! dit l’Éternel. Je les guérirai.
- Mais les méchants sont comme la mer agitée, Qui ne peut se calmer, Et dont les eaux soulèvent la vase et le limon.
- Il n’y a point de paix pour les méchants, dit mon Dieu.