Le cantique des cantiques

Mercredi 5 novembre 2008, par Jacques BRUNEL // Messages bibliques

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Résumé

Quelle est la place du cantiques des cantiques dans la Bible ? On ne l’étudie pas souvent. Il s’agit d’un poème d’amour, déroutant, avec une histoire sous-jacente. Ce texte a été écrit dans une autre culture, ce qui explique qu’il est surprenant.

L’amour physique a sa place dans la vie des hommes et des femmes. Le désir brûlant du jeune homme pour sa fiancée est allégorique de l’union spirituelle entre Dieu et son peuple.

Passages Bibliques associés

Cantique des cantiques chapitre 5

  1. J’entre dans mon jardin, ma soeur, ma fiancée ;
    Je cueille ma myrrhe avec mes aromates,
    Je mange mon rayon de miel avec mon miel,
    Je bois mon vin avec mon lait...
    -Mangez, amis, buvez, enivrez-vous d’amour ! -
  2. J’étais endormie, mais mon cœur veillait...
    C’est la voix de mon bien-aimé, qui frappe :
    -Ouvre-moi, ma soeur, mon amie,
    Ma colombe, ma parfaite !
    Car ma tête est couverte de rosée,
    Mes boucles sont pleines des gouttes de la nuit. -
  3. J’ai ôté ma tunique ; comment la remettrais-je ?
    J’ai lavé mes pieds ; comment les salirais-je ?
  4. Mon bien-aimé a passé la main par la fenêtre,
    Et mes entrailles se sont émues pour lui.
  5. Je me suis levée pour ouvrir à mon bien-aimé ;
    Et de mes mains a dégoutté la myrrhe,
    De mes doigts, la myrrhe répandue
    Sur la poignée du verrou.
  6. J’ai ouvert à mon bien-aimé ;
    Mais mon bien-aimé s’en était allé, il avait disparu.
    J’étais hors de moi, quand il me parlait.
    Je l’ai cherché, et je ne l’ai point trouvé ;
    Je l’ai appelé, et il ne m’a point répondu.
  7. Les gardes qui font la ronde dans la ville m’ont rencontrée ;
    Ils m’ont frappée, ils m’ont blessée ;
    Ils m’ont enlevé mon voile, les gardes des murs.
  8. Je vous en conjure, filles de Jérusalem,
    Si vous trouvez mon bien-aimé,
    Que lui direz-vous ?...
    Que je suis malade d’amour. -
  9. Qu’a ton bien-aimé de plus qu’un autre,
    O la plus belle des femmes ?
    Qu’a ton bien-aimé de plus qu’un autre,
    Pour que tu nous conjures ainsi ? -
  10. Mon bien-aimé est blanc et vermeil ;
    Il se distingue entre dix mille.
  11. Sa tête est de l’or pur ;
    Ses boucles sont flottantes,
    Noires comme le corbeau.
  12. Ses yeux sont comme des colombes au bord des ruisseaux,
    Se baignant dans le lait,
    Reposant au sein de l’abondance.
  13. Ses joues sont comme un parterre d’aromates,
    Une couche de plantes odorantes ;
    Ses lèvres sont des lis,
    D’où découle la myrrhe.
  14. Ses mains sont des anneaux d’or,
    Garnis de chrysolithes ;
    Son corps est de l’ivoire poli,
    Couvert de saphirs ;
  15. Ses jambes sont des colonnes de marbre blanc,
    Posées sur des bases d’or pur.
    Son aspect est comme le Liban,
    Distingué comme les cèdres.
  16. Son palais n’est que douceur,
    Et toute sa personne est pleine de charme.
    Tel est mon bien-aimé, tel est mon ami,
    Filles de Jérusalem ! -

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